Aicha Koné est née un 21 mai 1957 à Adjamé Dallas, quartier populaire de la ville d’Abidjan, capitale économique de la Côte d’Ivoire. La petite Aicha est la benjamine des 15 enfants de Koné Yanourga Moussa, Sénoufo originaire de Gbon (village situé à 45 km de Boundiali, ville du nord de la Côte d’Ivoire) et de Férima Macoura Traoré, native de Daloa (Ouest du pays). Née noble, son père médecin aura du mal à la laisser poursuivre sa carrière musicale, comparable en pays mandingue à une vie de griot. Celle que l’on surnomme l’impératrice de la chanson ivoirienne, qui fêtera bientôt ses 30 ans de carrière, débute véritablement sa carrière musicale au sein de l’Orchestre de la Radio Télévision Ivoirienne (ORTI) où elle est engagée comme choriste sous la direction, entres autres, de Boncana Maïga. Celui qui deviendra son mentor et sera jusqu’à Farafina Miria son arrangeur attitré, lui est présenté par Georges Benson, alors directeur des programmes de la Radio Télévision Ivoirienne (RTI), qui l’a révélée au public ivoirien. L’adolescente côtoie ainsi d’autres grands maîtres de la musique africaine comme Manu Dibango avec qui elle a travaillé sur son dernier album. De ses années à l’ORTI, Aicha Koné dit qu’elles l’ont aidée à « s’organiser et à se structurer ». Très tôt influencée par la Sud-africaine Myriam Makeba, qu’elle rencontrera durant son exil guinéen, et interpellée par les mandolines de Nana Mouskouri et les guitares d’Enrico Macias aux accents d’Orient qui lui rappelle la musique mandingue, elle sort son premier 45 tours Denikeleni en 1979.
Albums
• Farafina Miria
• Mandingo Live from Côte D’Ivoire
• Consécration
• Adouma
• Poro Dance
• Aicha Kone
BIOGRAPHIE – AICHA KONE
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