Type de contenu : Slam
Au Mali, les jeunes s’adonnent de plus en plus au slam. C’est un moyen pour la jeunesse de s’exprimer plus aisément mais aussi un tremplin pour éduquer et sensibiliser, selon Ousmane Dieng alias Dieng One, le président de « La nation Deing », un groupe qui réunit plusieurs slameurs du Mali.
Artiste poète, conteur ou encore slameur, Deing One est un jeune entrepreneur, promoteur des événements culturels. Joint depuis Bamako plus précisément dans la commune (06), quartier Dianeguela, il nous explique que le slam est pour lui et ses amis un repère identitaire non négligeable en ce sens qu’il associe poésie, narration et parfois conte.
Pour ce coiffeur de profession, propriétaire du salon « Deing One Coiffure », sa source d’inspiration se trouve dans la société et des comportements qui animent cette société. Dénoncer, éduquer, motiver… Ce sont entre autres les thèmes généralement abordés dans ses écrits. Mais, nous précise t-il, son thème far, c’est l’éducation. « Il faut que chaque jeune pense à son avenir », nous lance t-il.
Comme projet d’avenir, Deing One veut créer une école de l’art pour former beaucoup des personnes qui ont de la passion de l’art, avoir plusieurs projets événementiels pour aider les jeunes artistes.
A la question de savoir comment la culture, notamment le slam peut contribuer au développement de son pays, le slameur répond : « J’ai un slogan fort qui est « une jeunesse Eduquée pour un avenir Meilleurs ». La parole étant donné une arme la plus puissante dans le monde d’aujourd’hui, notre force c’est cette parole, de dire la vérité aux dirigeants et s’ils sont dans l’erreur, de les conseiller à travers notre Music slam. Et comme on dit aussi que l’avenir d’un pays c’est les enfants, à travers notre Music slam , on peut conseiller ces enfants pour changer les mentalités de ces derniers. C’est cela qui va au développent du pays car une jeunesse Eduquée a un bel avenir ».
Charles AYI