En matière d’arts plastiques, il fait vraiment la fierté de son pays tant sur le plan national qu’international. Ibrahim Ballo, puisque c’est de lui qu’il s’agit, est un jeune artiste plasticien Malien.
Diplômé des arts plastiques à l’institut national des arts du Mali puis au conservatoire pour le niveau supérieur, il est issu d’une famille de musiciens, en l’occurrence son père et son grand-père.
Pour lui, avoir choisi de faire les arts plastiques dans un pays où la culture est peu valorisée, ne relève pas du hasard mais plutôt d’une passion liée à un héritage ancestral. « Je dirai que c’est l’art qui m’a choisi », se plait-il à dire.
Comme palmarès, Ibrahim Ballo a, une fois, reçu le premier prix de la visuel en série peinture au Congo Brazzaville. Il a également participé à plusieurs ateliers et expositions à Dakar (Sénégal) et à Ouagadougou (Burkina Faso).
« Et je viens de faire une exposition à AKAA (foire international de l’art contemporain africain) à Paris, présentée par la galerie chauvie, en novembre 2018 et par la galerie Developp’on à Paris en Mai 2018. J’expose également à « migration de couleurs » en exposition itinérante organisée par l’association pour la promotion de l’art contemporain africain (APACA) dans la région iles de France, en France », nous a-t-il confié, ajoutant que « actuellement je prépare des expositions au Mali et au Burkina Faso ».
Parlant de l’avenir de la culture africaine, ce jeune voyageur estime que la culture africaine est presque enterrée. Car, selon lui, les gardiens de ces patrimoines culturels qui sont nos gouvernements, ont totalement abandonné la pratique de valorisation des arts africains.
« Pas de projets, ni ambitions, ni idées qui va à l’égard de la promotion de cette culture. C’est ça que mon pays traverse et je pense que c’est pareil dans la plus part des pays africain », a-t-il fait observer. Et de conclure que « il faut réellement que nos gouvernements prennent des projets pour la promotion, la revalorisation de nos cultures. Car un pays sans culture est un pays sans identité ».
Charles AYI