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Chaque mercredi, Le Monde Afrique vous présente trois nouveautés musicales issues ou inspirées du continent. Cette semaine, direction l’Afrique du Sud avec des rappeurs et rappeuses qui repoussent les limites du genre.

« Ghost », d’A$cii Dagger

« Un groupe de rap avec une énergie punk et une esthétique de galerie d’art. » C’est ainsi qu’A$cii Dagger se présente. Pour le rap, on retient le flow de Human Wa$te et de Dada Shiva, ainsi que les infrabasses caractéristiques de la drill. Pour le punk, les riffs de guitare électrique, soutenus par la batterie de Pott$. Pour la galerie d’art, les performances visuelles de Spo0ky qui, en concert, crée en direct des vidéos hypnotiques. Né au Cap sur les cendres du groupe Dookoom (deux albums en 2016 et 2018), A$cii Dagger a fait paraître son premier EP, South of Hell, en février 2021. Un an plus tard, le clip troublant du morceau Ghost raconte les démons intérieurs qui ont hanté les Sud-Africains lors du confinement lié au Covid-19.

« Home », de Dope Saint Jude

On change de registre avec Dope Saint Jude, 31 ans, elle aussi originaire du Cap. Fin janvier, cette fervente défenseuse des droits des femmes et des LGBTQ+, qui se revendique autant du rappeur américain 2Pac que de l’écrivaine nobélisée Toni Morrison, a dévoilé le clip de Home, premier extrait de son EP à venir, Higher Self. Entre hip-hop, R’n’B et bass music, la chanteuse livre un morceau sensuel, fusionnel et sans concessions, à l’image du refrain : « Je veux ressentir ta douleur/Courant dans mes veines […] Donne-moi juste un ordre/Je tuerai pour toi. » Mi-février, elle a sorti un second single aux accents gospel, You’re Gonna Make It, qu’on retrouve dans la mini-série américaine Inventing Anna, diffusée sur Netflix.

« Pedestal », de Yugen Blakrok

Cela faisait un moment qu’on voulait vous parler de la « sorcière » Yugen Blakrok, une rappeuse basée à Johannesburg et qui, depuis son premier album en 2013, entretient l’esprit du hip-hop des années 1990 à coups de beats balancés – produits par son complice de longue date, Kanif the Jhatmaster – et de lyrics exigeants. Après un long silence depuis son deuxième opus, en 2019, elle nous en donne l’occasion grâce au single Pedestal, paru mi-janvier et dans lequel elle appelle à « briser les chaînes » et « faire exploser les plafonds de verre » pour se construire soi-même. Un morceau présenté comme « un dernier message avant de se retirer dans la brume » pour écrire son prochain album. En espérant qu’il ne faille pas encore attendre trois ans…

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LA REDACTION