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www.noocultures.info – La Journée de l’enfant réalisateur a été organisée par Ciné Biiga en collaboration avec l’Association Cauris, ce 05 février à l’Institut Français. Au total trois (3) lots de six films entièrement réalisés par les enfants ont été présentés au public.
Pour cette première édition, il était question de présenter les films réalisés par les enfants, à l’issue des 04 sessions de formations. Durant une semaine, ces jeunes réalisateurs ont appris à écrire un scénario et les techniques de réalisation d’un film avec les doyens du cinéma comme Gustave Sorgho.
Ces mini-séries au nombre de dix-huit (18), composées de documentaires et de fictions traitent des thématiques telles que la réinsertion socio-professionnelle des enfants de la rue, la situation sécuritaire, la condition des déplacés internes, la mendicité et de la cohésion sociale.
C’est en présence de leurs parents que les jeunes réalisateurs ont reçu des mains des formateurs leurs attestations de fin de formation. Tour à tour, ils ont partagé leurs expériences avec leur public (sur le déroulement de la formation, le casting des acteurs pour le tournage et sur l’histoire qu’ils ont voulu raconter). Pour Sanfo Ridwane Mamadou, réalisateur du film documentaire, « Le Tremplin » une histoire sur les enfants de la rue, ce film est une interpellation à l’endroit des parents sur leurs responsabilités vis-à-vis de leurs enfants.
Parti d’un constat sur le faible niveau d’intérêt du public en ce qui concerne les activités cinématographiques et la réticence des parents à laisser leurs enfants se former dans le domaine artistique, ce projet est une tribune susceptible d’amener enfants et parents à réfléchir au développement socio culturel du Burkina Faso. « Notre but n’est pas de juste réaliser ces films pour les présenter aux enfants et à leurs parents, mais au-delà du divertissement, leur inculquer la culture du cinéma » nous confie Awa Traoré/Kaboré, présidente de l’Association Cauris.
Pour une première édition, les résultats sont jugés satisfaisants par les organisateurs au regard de l’engouement et de la bonne volonté des enfants, ce qui a plus ou moins facilité les travaux lors des sessions. En perspectives, l’association envisage créer un festival, organiser encore plus de sessions de Ciné Biiga, et surtout parvenir à offrir ces formations gratuitement pour qu’un grand nombre d’enfants puissent y participer.
Cette édition a connu la participation de 17 enfants de 5 à 18 ans. Par ailleurs, les parents ont salué l’initiative et invitent les promoteurs à relancer cette activité et qu’elle soit ouverte aux tout-petits.
Nadège NIKIEMA (Stagiaire) ©www.noocultures.info
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