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Chaque mercredi, Le Monde Afrique vous présente trois nouveautés musicales issues ou inspirées du continent. Au programme cette semaine, synthétiseurs et vêtements flashy puisque nous vous proposons un bond dans le passé avec la réédition de morceaux parus dans la première moitié des années 1980.

« Nostalgie », de Zazou Bikaye

Comment ne pas commencer cette sélection par un morceau intitulé Nostalgie ? C’est l’œuvre de Zazou Bikaye, un groupe né de la rencontre entre le Congolais Bony Bikaye (RDC) et le Français Hector Zazou (mort en 2008). Vendredi 16 octobre, le label belge Crammed Discs fait paraître une version augmentée de leur mini-album Mr. Manager, paru en 1985. Cette réédition comprend quatorze titres, dont six inédits. Pour Bony Bikaye, « ce disque reflète l’esprit de révolte et d’optimisme qui régnait autour de nous vers 1985, alors que toutes les rencontres entre gens et cultures semblaient possibles. »

« We Can Dance », de Chicco

Toujours en 1985, Sello Twala, né vingt-deux ans plus tôt à Soweto, sort son premier single solo sous le nom de Chicco : We Can Dance. Suivra, l’année suivante, I Need Some Money. Ce sont ces deux titres que le label sud-africain Afro Synth réédite aujourd’hui en vinyle. Chicco est une figure clé de la scène pop et funky de l’Afrique du Sud des années 1980, surnommée « bubblegum music » et caractérisée par un usage immodéré des synthétiseurs et boîtes à rythmes. Entre 1987 et 1991, le chanteur a fait paraître cinq albums, fédérant les publics au-delà des frontières imposées par l’apartheid.

« Shake », de Marcy Luarks & Classic Touch

Un pied aux Etats-Unis, l’autre au Nigeria. C’est pourtant à Londres que le couple formé par Marcy Luarks, une chanteuse native du Kansas (décédée en 2014), et Dan Irabor, un producteur originaire de Benin City, enregistre en 1983 son unique album, Electric Murder, accompagné de musiciens réunis sous le nom de Classic Touch. A l’époque, cette pépite d’afrodisco est pressée à 5 000 exemplaires, diffusés seulement au Nigeria. Trente-sept ans plus tard, le label britannique Kalita Records lui offre une seconde jeunesse en rééditant les six morceaux de l’opus, dont l’irrésistible Shake.

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LA REDACTION