[ad_1]
Chaque mercredi, Le Monde Afrique vous présente trois nouveautés musicales issues ou inspirées du continent. Cette semaine, les morceaux sélectionnés font la part belle aux guitares électriques et sont signés des Maliens du Bamba Wassoulou Groove, du groupe suisso-sénégalais Siselabonga et de la chanteuse sahraouie Aziza Brahim.
« Kamalinya », de Bamba Wassoulou Groove
Les guitares sont au cœur de l’œuvre des Maliens du Bamba Wassoulou Groove. D’abord parce qu’ils sont trois musiciens à manier cet instrument – plus un bassiste, un batteur et un chanteur. Ensuite parce que le groupe se veut l’héritier du guitariste Zani Diabaté, fondateur du célèbre Djata Band, mort en 2011. Et cela s’entend, comme dans Kamalinya (« hardiesse », en bambara), un titre issu de leur album Dankélé, paru le 18 septembre : le morceau donne toute sa place au long solo de Bainy Diabaté, tandis que le chanteur Lokhobé s’adresse aux Bamakois à travers un mégaphone braqué sur la ville.
« Warnama », de Siselabonga
Au départ trio acoustique auteur d’un premier opus, Binta, en 2017, le groupe Siselabonga est devenu quartet et s’est mis à la musique amplifiée pour son EP Warnama, paru le 18 septembre. Composée de musiciens suisses et sénégalais, la formation fait dialoguer la kora à 22 cordes de Tarang Cissokho (qui n’est autre que l’arrière-petit-fils d’un des maîtres de cet instrument, Soundjoulou Cissokho), la guitare électrique de Glauco Cataldo, la batterie de Fabio Meier et la basse de Gregory Schärer. Il en résulte une fusion envoûtante et psychédélique, entre folk ouest-africaine et rock occidental.
« Sahari », d’Aziza Brahim
Répondant à la voix de la chanteuse sahraouie dans son dernier clip, Sahari, publié le 17 septembre, la guitare est également au centre de la musique d’Aziza Brahim. Ce morceau est issu de l’album du même nom – son cinquième –, sorti en 2019 et teinté d’une touche d’électronique grâce à une collaboration avec l’artiste espagnole Amparo Sanchez (qui formait avec Manu Chao le groupe Amparanoia). Née en 1976 et ayant grandi dans un camp de réfugiés en Algérie, Aziza Brahim vit en exil à Barcelone, d’où elle continue d’élever la voix pour défendre la cause des exilés du Sahara occidental.
[ad_2]
Lien de l’article original