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Chaque semaine, Le Monde Afrique vous présente trois nouveautés musicales issues ou inspirées du continent. Cette semaine, l’électro est à l’honneur avec le Tunisien Ammar 808, qui revisite la musique du sud de l’Inde, le trio sud-africain Phelimuncasi, qui met sur le devant de la scène la tradition contestataire du toyi-toyi, et le groupe Nihiloxica, qui mêle percussions ougandaises et techno britannique.

« Mahaganapatim », d’Ammar 808 (feat. K. L. Sreeram)

En 2018, Maghreb United, le précédent album de Sofyann Ben Youssef alias Ammar 808 (en référence à la célèbre boîte à rythmes TR-808), s’intéressait aux identités musicales d’Afrique du Nord. Pour son nouvel opus, Global Control/Invisible Invasion, sorti le 18 septembre, le Tunisien établi à Bruxelles s’est installé pendant vingt-quatre jours à Chennai, dans le sud de l’Inde, pour s’inspirer de la musique carnatique et collaborer avec des artistes locaux. Sur le morceau Mahaganapatim, on entend ainsi le chanteur et flûtiste K. L. Sreeram, mais aussi les percussions de Thanjai Nayandi Melam.

« Private Party », de Phelimuncasi

Des basses profondes, des rythmes syncopés, des voix comme des mantras… C’est la recette du trio sud-africain Phelimuncasi, dont le label ougandais Nyege Nyege Tapes a publié, le 17 septembre, un album réunissant neuf titres enregistrés ces dernières années et sobrement intitulé Phelimuncasi : 2013-2019. Sur des musiques de DJ MP3, DJ Scoturn et Menzi, les trois chanteurs mêlent le gqom (un style de house né à Durban) à la tradition du toyi-toyi, qui consiste à chanter et danser en signe de contestation. Engagé politiquement, le groupe est un soutien du leader de gauche Julius Malema.

« Black Kaveera », de Nihiloxica

Le groupe Nihiloxica est le fruit de la rencontre entre les quatre percussionnistes ougandais du Nilotika Cultural Ensemble et les producteurs britanniques de musique électronique Spooky-J et PQ. Après deux EP en 2017 et 2019, la formation a fait paraître, mi-juin, son premier album, Kaloli (« marabout », en luganda). Entre rythmes traditionnels et saturations synthétiques, il se dégage des huit morceaux (plus trois interludes) une transe propre à faire bouger sur la même cadence les adeptes de l’underground londonien et ceux du célèbre Nyege Nyege Festival, au bord du lac Victoria.

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LA REDACTION