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Chaque mercredi, Le Monde Afrique vous présente trois nouveautés musicales issues ou inspirées du continent. Cette semaine, exceptionnellement, nous nous intéressons à un festival, Les Zébrures d’automne, qui se tient du 23 septembre au 3 octobre à Limoges (France) et dont la programmation est tournée vers l’Afrique.

Au menu, des expositions, de la danse, du théâtre, du cirque, des marionnettes, des lectures, des contes, des projections de films… et bien entendu des concerts. Sur la scène de la caserne Marceau se produiront notamment le Congolais Ray Lema, les Marocains de Bab L’Bluz, le rappeur burkinabé Smockey… mais aussi la bassiste ivoirienne Manou Gallo, le groupe franco-ghanéen Ah ! Kwantou et la chanteuse béninoise Perrine Fifadji. Présentations.

Manou Gallo

En 2013, le magazine Forbes Africa l’a classée parmi les dix meilleurs bassistes d’Afrique. Née en Côte d’Ivoire en 1972, Manou Gallo a déjà une riche carrière derrière elle, qui l’a vue jouer au sein du groupe Zap Mama ou des Tambours de Brazza, mais aussi aux côtés de Ray Lema, Manu Dibango, Wyclef Jean, Marcus Miller… Depuis 2003, elle a enregistré quatre albums sous son nom, dont le dernier, Afro Groove Queen, est paru en 2018. Sur scène, accompagnée de trois autres musiciens (batterie, guitare, claviers), son énergie ne devrait pas laisser de marbre les spectateurs limougeauds.

Le mercredi 23 septembre à 21 heures.

Ah ! Kwantou

Le chanteur et guitariste ghanéen Kyekyeku (prononcer « tchetchekou ») a quant à lui collaboré avec la Cap-Verdienne Mayra Andrade ou le Camerounais Blick Bassy et joué dans une dizaine de pays, du Maroc à l’Afrique du Sud en passant par le Montreux Jazz Festival, en Suisse. Désormais installé en France, dans les Landes, il forme le groupe Ah ! Kwantou avec Paul Vernheres (guitare), Thierry Faroppa (percussions), Kevin Bucket (basse) et Fred Faure (batterie), un quintet qui navigue « entre folk africaine, blues et musique des Caraïbes ». A Limoges, il sera rejoint par une section cuivres.

Le samedi 26 septembre à 22 heures.

Perrine Fifadji

Béninoise née au Congo-Brazzaville et arrivée en France à l’âge de 10 ans, Perrine Fifadji a d’abord chanté au sein du collectif bordelais Aspo, mix de ska-jazz et de rock-steady, avant de s’intéresser à la danse et de créer ou participer à des spectacles faisant dialoguer corps et voix, notamment un opéra franco-wolof écrit par le Sénégalais Boubacar Boris Diop. Autrice de deux albums, Awada Kpè Kpè (2011) et Une goutte d’eau (2019), elle chante en français, fon, lingala, wolof et malgache, entourée de Rija Randrianivosoa (guitare), Ersoj Kazimov (percussions) et Grégoire Catelin (basse).

Le mercredi 30 septembre à 18 h 30.

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LA REDACTION