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Chaque mercredi, Le Monde Afrique vous présente trois nouveautés musicales issues ou inspirées du continent. Cette semaine, vacances au « bled » avec trois morceaux plus dansants les uns que les autres, signés du Franco-Marocain Aymane Serhani, du duo parisien Mauvais Œil et de la Tunisienne Zaza Show.
« Ma Nedikch a l’Vacancia », d’Aymane Serhani (feat. Cheikh Mokhtar El Berkani)
Serait-ce le nouveau prince du raï au Maroc ? Aymane Serhani, 28 ans, est né et a grandi à Lille (France), mais ses racines sont à Oujda, ville qui se dispute avec Oran le titre de « capitale du raï ». Toujours est-il que le jeune homme a conquis de nombreux fans depuis son tube Lilla Hadi, en 2014, et que son dernier morceau en date, Ma Nedikch a l’Vacancia (« Vacancière, je ne t’épouserai pas »), cumule déjà plus de 50 millions de vues sur YouTube depuis le 17 juillet. Le clip de ce titre taillé pour l’été, en duo avec Cheikh Mokhtar El Berkani, a été tourné à Berkane et Saïdia.
« Mektoub », de Mauvais Œil
Eux définissent leur musique comme de la « bled wave ». Il faut dire que les Parisiens de Mauvais Œil ont le regard tourné vers l’Algérie, pays d’origine des parents de la chanteuse Sarah Ben Abdallah. Avec le guitariste Alexis Lebon, elle s’y était d’ailleurs rendue pour tourner le clip de Constantine (2019). Fin juin, le duo a sorti un nouvel EP, Mektoub, dont la chanson éponyme donne toute la mesure de cette électro-pop mâtinée de raï. Cerise sur le gâteau : ce titre diablement entraînant fait l’objet d’une version en arabe qui devrait faire danser des deux côtés de la Méditerranée.
« Manichi Sehla », de Zaza Show
En Tunisie, c’est au son du mezoued qu’on se déhanche. Ce mot désigne à la fois une cornemuse traditionnelle et, par extension, la musique populaire tunisienne, celle des mariages et des fêtes de quartier, caractérisée par une forte présence des percussions et des paroles directes, chantées en dialecte et non en arabe classique. Le style a ses stars, dont Zaza Show – Zeineb Sawen de son vrai nom –, qui a mis en ligne fin juin le clip de Manichi Sehla (« C’est pas facile »), dans lequel elle arbore fièrement un débardeur frappé de la lettre yaz, symbole de liberté dans la culture amazighe.
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