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Chaque mercredi, Le Monde Afrique vous présente trois nouveautés musicales issues ou inspirées du continent. Cette semaine, nous vous proposons un bond dans le passé, avec la réédition en vinyle (et en version numérique) de morceaux qu’il aurait été dommage de laisser tomber dans l’oubli…

« Fundo de Mare Palinha », de Voz di Sanicolau

Rotterdam, 1976. Sept immigrés cap-verdiens se réunissent dans un petit studio pour enregistrer six chansons inspirées de la musique de leur île natale de Sao Nicolau, la coladeira, version accélérée et dansante de la célèbre morna qui a fait la renommée de l’archipel. Guitare électrique, cavaquinho, percussions et claviers sont au rendez-vous, sur lesquels se répondent les voix de Joana do Rosario et Tô-Zé. Hélas, cet album sera le premier et le dernier pour les membres de Voz di Sanicolau, écartés de la musique par la nécessité de gagner leur vie. Ce vendredi 10 juillet, le label allemand Analog Africa lui offre une nouvelle jeunesse.

« The King of Sudanese Jazz », de Sharhabil Ahmed

C’est aussi en Allemagne que sont réédités vendredi sept morceaux du « roi du jazz soudanais ». A partir de la fin des années 1950, Sharhabil Ahmed a modernisé la musique traditionnelle du Soudan, fondée sur une association de voix et de tambourin, en utilisant des instruments occidentaux, notamment la guitare électrique, et en s’ouvrant à d’autres genres comme le jazz, le funk ou le rock’n’roll. Le label Habibi Funk a mis des années pour retrouver des enregistrements de bonne qualité de celui qui rappelait, dans une interview à Al-Ahram Weekly en 2004 : « Après tout, une grande partie de la musique occidentale est originaire d’Afrique. »

« Nyako Konya », des Mangelepa

Fondé au Kenya, en 1976, par des musiciens swahiliphones originaires de l’est du Zaïre (actuelle RDC), l’orchestre Les Mangelepa a rayonné dans toute l’Afrique de l’Est dans les années 1970 et 1980. En 1978, dans un studio de Nairobi, alors que le groupe de rumba congolaise vient de terminer une séance d’enregistrement, il décide d’improviser une dernière chanson. Ce sera Nyako Konya, un morceau hypnotique de neuf minutes que le label français Secousse a réédité, en mars, dans une version restaurée, remastérisée et accompagnée de trois remix réalisés par le New-Yorkais Uproot Andy, le Français Yuksek et le duo néerlandais Umoja.

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LA REDACTION