[ad_1]

Chaque mercredi, Le Monde Afrique vous présente trois nouveautés musicales issues ou inspirées du continent. Cette semaine, petit détour par l’une des plus africaines des îles françaises : la Réunion, où le maloya hérité de l’esclavage n’en finit plus de se métisser au contact d’autres musiques et d’autres horizons.

« Mean World Syndrome », d’Aurus

Mêlant anglais et créole, pop et électro, hypnose et transe, le premier EP de l’artiste réunionnais Bastien Picot sous le nom d’Aurus sort vendredi 12 juin. Il comprend quatre titres qui appellent à la réflexion, dont Mean World Syndrome. Cette expression, parfois traduite en « syndrome du grand méchant monde », désigne l’angoisse démesurée née d’une surexposition aux contenus violents diffusés par les médias de masse. Un autre morceau de l’EP, en duo avec la chanteuse camerounaise Sandra Nkaké, questionne notre rapport au monde animal.

« Inattendu », de Sages comme des sauvages

Eux ne viennent ni de Saint-Denis ni du Tampon mais… de Bruxelles. Composé d’Ava Carrère, Ismaël Colombani, Osvaldo Hernandez et Emilie Alendale, le groupe Sages comme des sauvages a fait paraître, en mars, Luxe Misère, un album largement inspiré de « l’île intense » – et en partie enregistré sur celle-ci. Danyèl Waro, légende vivante du maloya, les a même rejoints sur un morceau intitulé Le Goût de la fumée. Dans le clip d’Inattendu, le quatuor semble rendre hommage à la nature luxuriante de la Réunion en donnant vie à une toile du Douanier Rousseau.

« Vangasay », de Gwendoline Absalon

Née à Saint-Denis en 1992, Gwendoline Absalon a sorti fin mars son deuxième album, Vangasay. Présentée comme « la nouvelle voix du jazz créole », la chanteuse, qui s’est auparavant illustrée auprès d’artistes comme Bastien Picot ou Manu Katché, s’inspire du maloya de son île natale, bien entendu, mais aussi des musiques de Madagascar, du Cap-Vert, d’Inde… Avant de réaliser son premier opus, Dig Dig, en 2018, la jeune femme a suivi des études de musicothérapie à Bordeaux. Cela expliquerait-il le bien-être qu’on ressent en écoutant ses morceaux ?

Lire aussi Le Maroc à la croisée des cultures : la sélection musicale du « Monde Afrique » #4

[ad_2]

Lien de l’article original

LA REDACTION