[ad_1]

Plus que quelques jours avant que l’on soit enfin libres. En attendant, le confinement est toujours bien la. D’ici le 10 Juin, revivez le cinéma Marocain de chez vous.

Voici quelques films Marocains disponibles en ce moment sur le Web:

1- La Sélection du Centre Cinématographique Marocain

Le CCM  propose aux cinéphiles, et ce jusqu’au 10 juin, une  liste de 10 longs métrages marocains.
Chaque film est mis en ligne pendant quarante-huit heures, et visible à toute heure.

TINGHIR JÉRUSALEM: LES ÉCHOS DU MELLAH // Kamal Hachkar // 24- 25 Mai 

Récit d’un exil, Tinghir-Jerusalem, Les échos du Mellah suit le destin de la communauté juive ayant quitté le village Berbère de Tinghir au Maroc, dans les années 50/60. Kamal Hachkar, originaire de Tinghir, nous emmène à la croisée des cultures et fait résonner les chants, les voix et les histoires de cette double identité partagée entre juifs et musulmans.

LHAJJATES // Mohamed Achaouar // 26 – 27 Mai 

C’est l’histoire d’un jeune homme qui rêve d’être réalisateur. Car, pour le moment, il n’a encore rien réalisé. Mais l’idée de faire un film lui trotte dans la tête depuis des années. Et il ne cesse d’arpenter les rues de Casablanca, à la recherche d’une scène saisie sur le vif, qui lui servirait de point de départ…

http://www.kawnculture.com/

LA 5ÈME CORDE // Selma Bargach // 28 – 29 Mai 

Fin des années 90, Malek, passionné de luth, décide de partir chez son oncle, maître de musique. Pour lui apprendre les subtilités du luth, Amir, lui promet de lui révéler le secret de la 5ème corde. Amir se rend très vite compte de l’audace de son neveu et change….

EL HAL (TRANSES) // Ahmed Maanouni // 30 – 31 Mai 

Dans Transe (ou Al Hal), Ahmed EL MAANOUNI trace l’itinéraire géographique et culturel du groupe Nass El Ghiwane, privé en 1974 d’un de ses membres marquants, Boujemaa, mort à 28 ans. A travers leurs chansons, le film aborde les thèmes sociaux traditionnels (le thé ou l’échange, le feu ou la souffrance, l’eau ou la sécheresse des cœurs), mais aussi les grandes questions contemporaines (le temps, l’histoire, le rire, l’espoir).

La Transe, expression populaire rituelle et sacrée chez les Gnaouas d’Essaouira, se transforme en un délire laïque et moderne comme on le verra dans les concerts publics filmés à Carthage, Agadir et Paris par Ahmed El Maanouni.

http://www.kawnculture.com/

EN QUÊTE DE LA SEPTIÈME PORTE // Ali Essafi // 01 – 02 Juin 

Ce portrait réalisé par Ali Essafi nous fait entrer (par le biais d’entretiens, d’archives diverses et de précieux documents) dans l’univers artistique d’Ahmed Bouanani, cinéaste, poète, écrivain, essayiste, monteur disparu en 2011. La Septième Porte est d’ailleurs le titre d’un ouvrage inédit de Bouanani (un essai sur le cinéma marocain), et il était passablement oublié avant que son récit L’Hôpital ne soit réédité au Maroc et en France et que ses films (rares et précieux) ne soient à nouveau montrés. 

LE GRAND PETIT MILOUDI // Leila El Amine Demnati // 03 – 04 Juin 

Ce film revient sur l’histoire du cyclisme au Maroc sous protectorat, racontée à travers le parcours du Petit Miloudi, champion cycliste des années 50, et celles de ses amis coureurs. Tous avaient la détermination de gagner malgré les conditions très difficiles relatives à cette époque. C’est un témoignage d’une vie spéciale, menée par tous ces coureurs cyclistes, quelque soit leur origine ou leur rang. Ce film montre que le vélo est un passeport sociétal qui vous apprend : l’endurance, le partage, le respect de l’autre, le défi… Un art de vivre fait de convivialités, de rencontres et de découvertes de l’autre, des cultures et des nations.

JAMAL AFINA – CATHARSYS  // Yassine  Morrocco // 05 – 06 Juin

Dans un monde stupéfiant, sous la pression de la sécheresse mondiale, le président anime l’émission « Morning Dark Show », un programme radiophonique qui connaît une forte audience. Ses emportements virulents ressemblent à des sermons. Il invective, blâme, culpabilise et annonce ce qui semble être la fin des temps pour des auditeurs désolés. Lorsque qu’il choisit au hasard Jamal Afina pour partager son histoire sur les ondes, le monde entier se met à l’écoute de ce périple extraordinaire.

MALAK // Abdeslam Kelai // 07 – 08 Juin

Malak, dix-sept ans, découvre qu’elle est enceinte. Abandonnée par son amant, elle décide de quitter sa ville natale pour s’installer à Tanger. S’en suit une période d’errance qui la mènera jusqu’à la prostitution.

LE PAPILLON //Hamid Basket // 09 – 10 Juin

Samira, chanteuse lyrique renommée, est retrouvée morte dans son cabanon.
La police conclu à un suicide, et puis, après réouverture du dossier, à un meurtre. Jamal est chargé de mener l’enquête et il soupçonne en premier Omar, le mari de Samira, psychiatre. C’est un combat acharné entre les deux hommes, mais aucun ne va en sortir victorieux.

Les films sont disponible sur le site du Centre cinématographique Marocain, en cliquant sur le lien suivant: https://www.ccm.ma

 

2- Le film du week-end proposé par le Musée Mohammed VI d’Art Contemporain

Dans le cadre de la programmation « Le Cinéma à la maison » de la Fondation Nationale des Musées, le Musée Mohamed VI clôture son cycle avec le film SECRET D’OREILLER de Jillali Ferhati.

Synopsis: Une jeune femme, responsable d’un orphelinat, est convoquée un jour par la police pour l’identification d’un corps.
Ce jour-là sera une douloureuse confrontation avec une petite ville, son passé et tous les personnages qui l’ont hantée..

Lien Vimeo du film disponible en Bio de la page Instagram du MMVI:

 https://www.instagram.com/museemohammed6/

 

http://www.kawnculture.com/

3- Le documentaire « EL BATALET – FEMMES DE LA MEDINA » de Dalila Ennadre

La réalisatrice franco-marocaine Dalila Ennadre s’est éteinte le 20 Mai 2020, à l’âge de 53 ans. Originaire de la Médina de Casablanca et de formation purement autodidacte, elle a laissé derrière elle une oeuvre cinématographique d’une grande richesse.

Plusieurs fois primée, elle a réalisé de nombreux films documentaires au Maroc. Derrière sa caméra, et avec une grande humilité, elle donnait la parole aux oubliés du Maroc.

Son film EL BATALET – FEMMES DE LA MEDINA réalisé en 1999, nous transporte au coeur du quotidien d’un groupe de femmes de l’ancienne médina de Casablanca, entre désespoir, tendresse, tristesse et moments de joie…

Lien Vimeo du documentaire:

http://www.kawnculture.com/

4- Le documentaire « CHANTS POUR UN SHABAT » de Izza Génini

Dans le cadre de sa série musicale documentaire : « Maroc Corps et Ame », la réalisatrice marocaine Izza Génini a publié sur sa page Facebook un lien d’accès à son documentaire CHANTS POUR UN SHABBAT (26′ – 1993), disponible jusqu’au 29 Mai 2020.

Synopsis: Réunis à Paris, autour du rabbin Haïm Louk, les cantors Malkiel Benamara, Albert Bouadanah, Gad Benchabat, Elie Tordjman et Salomon Nahmias, tous originaires du Maroc, entonnent des chants sacrés du Shabbat et ceux des bakkachot .
Interprétés sur le mode andalou, ces chants réunissent des groupes d’adeptes fidèles au Roi David, le psautier, appelés les « Gardiens de l’Aube ».

Né en 1960 à Casablanca, Izza Génini est une réalisatrice marocaine de documentaires, qui s’est consacré à mettre en valeur par le film le patrimoine musical marocain, des Berbères aux Gnaouas en passant par les Soufis, les Andalous, la Aïta des Cheikhates, le chant sépharade, etc.

Lien du documentaire :

https://vimeo.com/175668703?fbclid=IwAR1R6o4t7RF5vXql0-sw4JOYFRu_wpwUMK_OdwC14CIYjKmjboBhWH3tA2Q

Toute la filmographie de Izza Génini est disponible sur http://www.marocorama.com/

Les films seront mis en ligne en V.O.D (Video On Demand) dès le 28 Mai 2020.

 




[ad_2]

Lien de l’article original

LA REDACTION