Empress JahQueen , de son vrai nom Ewoudou III Jahqueem, est une artiste chanteuse et musicienne Gambienne , adepte du reggae, qui enregistre déjà 20 années de carrière musicale. Elle se définit comme une messagère de djah ( Dieu) qui lui aurait confié une mission divine, celle de changer le monde.
Retracez- nous un peu vos débuts
J’ai commencé d’abord au collègue, puis le lycée et ensuite les cabarets, puis maintenant ma carrière solo avec la sortie de mon 1er album il y’a 7ans. Ça fait pas mal d’années que j’exerce, disons 20 ans.
Pourquoi avoir opté pour le raggae ?
C’est un don, et après la prise
de conscience d’être la messagère de Jah et l’envie de voir mon Afrique unie.
Quels sont vos scènes préférées ?
C’est les cabarets et concerts live donc des festivals. Par exemple la dernière Édition du festival Mousso d’Afrique en Guinée Conackry en mars 2019, 24h reggae en Côte d’ivoire, Vent d’échange ici au Faso, la toute 1ere édition . Là je reviens du Togo oú j’ai donné 3 concerts pour le mois de Marley au Refuge International. Puis le tout dernier concert à l’espace Dedji au Yes papa a Cotonou etc… Il y’a a tellement.
Quels sont maintenant vos projets d’avenir ?
Sortir mon prochain album . Mais déjà on fera des singles dont le dernier qui sera bientôt disponible » Africa must united “
L’ Afrique doit s’unir car il est temps.
Puis des festivals en Afrique et dans le monde.
Comment pensez-vous que la culture peut aider au développement en Afrique ?
L’art est un facteur de paix et de stabilité. Les pays qui ont su imposer leur culture sont les puissances mondiales et l’Afrique est d’abord Culturelle et artistique alors en créant des centres sociaux et culturels pour encadrer la jeunesse cela permettra de mettre en exergue la créativité de cette jeunesse et empêchera l’oisiveté qui est source de beaucoup de tentations et d’instabilité car l’Afrique est a 80 pour cent peuplée de jeunes et cela donnera une dynamique à l’économie de notre continent.
Votre coup de gueule ?
Dejà je m’insurge contre tous ceux qui profitent du domaine artistique pour emmener la jeunesse à sa perdition en faisant croire aux gens qu’il faut forcément vendre son âme au diable pour le succès et je déplore l’absence des politiques dans la gestion des talents en Afrique . Pas de structures dignes de ce nom pour vraiment donner la chance à tous pour pouvoir exprimer leurs talents car les vrais talents ne sont pas reconnus et généralement meurent dans la différence totale. Pauvre Afrique. Il faut qu’on se réveille et surtout qu’on valorise nos cultures en les consommant et en donnant de la valeur aux artistes pendant qu’ils sont encore en vie.
Paix et Amour