De nombreux enfants et petits enfants des stars congolaises suivent les traces de leurs parents en solo ou en intégrant de grands orchestres de la place.
L’hommage rendu à l’artiste musicien Franco Luambo Makiadi a fait découvrir au grand public les talents de chanteur de Jackson, fils de l’artiste Djo Mpoy, qui fût l’un des ténors de l’orchestre OK Jazz. Jackson a interprété avec brio un titre d’hommage à Luambo chanté par son père lors du décès de Franco. Il nous revient que Jackson fait désormais partie de l’orchestre OK Jazz , actuellement dirigé par le fils du « Grand maître » de la musique congolaise. En outre, lors d’une émission télévisée diffusée récemment, l’artiste Koffi Olomidé a présenté au public Cédric Lita qui a indiqué être le fils de l’artiste Lita Bembo. Contrairement à son père, un « showman » qui a fait la pluie et le beau temps de la musique congolaise dans les années 70 et 80, Cédric a déclaré occuper le poste de batteur au sein de l’orchestre Quartier Latin.
Plus récemment, le public a découvert les qualités vocales de Nsona Vuemba, petite fille de Papa Wemba. La jeune fille de 16 ans a participé à l’émission « Belgiums got talents », diffusée sur la télévision belge. Elle est passionnée de musique depuis son plus jeune âge et pratique un style musical fait de jazz, de soul, de hip-hop et de R’nB. La jeune fille a été immortalisée par Papa Wemba dans la chanson « Phrase » dédiée à son épouse Amazone. Nsona a également déjà chanté avec son père lors du festival « Couleur café » qui se tient en Belgique
Pour sa part, Sandra Pongo a hérité du timbre vocal de son illustre mère Mpongo Love. La jeune fille s’est également engagée dans une carrière musicale. Elle a récemment interprété, en duo avec la diva Pierrette Adams, une chanson de sa mère intitulée « Masikini ». Le titre a été repris dans le dernier album de Pierrette Adams « 7e jour ». Sandra Pongo se prépare également à mettre sur le marché du disque l’album « Accomplissement surnaturel ».
D’autres fils de musiciens se sont fait connaître depuis plusieurs années grâce à leurs performances artistiques. Lola Muana, dont le timbre vocal est quasi identique à celui de son père Dido Yongo, figure parmi ces derniers. Avant de devenir chanteur à son tour, Lola avait été immortalisé par son père dans le célèbre titre « Lola Muana ». Par la suite, le fils de Dindo Yogo a notamment évolué dans des orchestres dirigés par d’anciens collègues de son père tels que le Quartier Latin international de Koffi Olimidé et Zaïko Langa Langa de Jossart Nyoka LongoLola évolue avec succès jusqu’à ce jour.
Dans la lignée de leur célèbre père Évoloko Lay Lay, deux de ses fils se sont également distingués dans la sphère musicale congolaise où ils ont évolué dans deux grands ensembles musicaux : Choulay au sein de Zaïko et Tonton Lay au sein du Quartier Latin.
Tabu Ley, décédé récemment et considéré comme l’un des pères de la rumba congolaise, peut également être fier de ses deux fils Pegguy Tabu et Youssoupha qui ont décidé de suivre ses traces dans la musique.
Pour sa part, l’artiste Baby Ndombe « Baby Black », fils du célèbre chanteur Ndombe Opetum, s’est fait connaître du grand public après avoir intégré l’orchestre Wenge Musica maison mère de Werrason. Baby s’est illustré au sein de ce groupe grâce un timbre de voix particulier hérité de son père.
Source : http://fr.allafrica.com/stories/201401211153.html
fr.wikipedia.org/wiki/Evoloko

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