Chantal Ayissi est fille d’un père ancien champion d’Afrique de boxe et d’une mère Miss Cameroun l’année de l’indépendance du Pays. Elle grandit dans une famille camerounaise de grands noms de tels que Imane Ayissi, mannequin et styliste de mode de renommée internationale, Jean Marie Didère Ayissi, danseur soliste à l’Opéra de Paris, Ayissi le Duc danseur et chorégraphe de l’ensemble National du Cameroun, et son frère jumeau Josué Ayissi, boxeur talentueux récemment décédé de suites de maladie. C’est donc tout naturellement que Chantal cède à la tentation de suivre la voie de ses illustres aînés.
Sa passion pour la danse prend le pas sur sa scolarisation, alors qu’elle n’est encore qu’une collégienne ; c’est son frère Ayissi le Duc qui va l’accompagner dans cette aventure. Chantal danse merveilleusement bien et ne cache pas ses ambitions de compléter sa passion en devenant chanteuse comme Anne Marie Nzié, la grande dame de la chanson camerounaise qu’elle admire particulièrement. En 1994, Chantal Ayissi sort un opus de très haute facture dans le plus grand studio d’enregistrement du pays, le studio Makassi. L’album intitulé « Yit-ma« , révolutionne la conception du bikutsi, et Chantal devient ainsi l’un des maillons importants de la scène musicale camerounaise. Elle enregistre ensuite deux autres albums à Paris : « Diva » en1996 et « Pretty diva » en 1998 qui l’installeront définitivement sur la scène internationale.